Togo : « One Stop Center », une innovation au service des victimes de violences basées sur le genre (VBG)
C’est une réponse innovante et adéquate à la problématique de la prise en charge holistique des victimes de violences basées sur le genre (VBG) au Togo.
Le « One Stop Center », premier centre de prise en charge holistique des survivantes de VBG au Togo, a été officiellement lancé le 09 décembre dernier au Centre médico-social d’Adidogomé à Lomé.
C’est une initiative conjointe du gouvernement togolais à travers le ministère de l’action sociale, et de la représentation de l’UNFPA dans le pays.
Le centre a pour mission d’offrir des services gratuits notamment la prise en charge psycho-sociale, médicale, juridique et judiciaire ainsi que la protection et la sécurité.
Le centre équipé de matériels adéquats, est composé d’une salle polyvalente, de prise en charge psycho-sociale, de repos et une dédiée à l’examen clinique. Un lieu où les survivantes peuvent aller se confier quand elles le veulent en toute confidentialité.
« La valeur ajoutée, c’est que ce « One STOP Center » vient renforcer le dispositif déjà existant à travers les 15 centres d’écoute installés sur le territoire national. Ces centres accueillent plus de 2000 victimes de VBG par an », a indiqué la ministre de l’action sociale, Mme Apedoh-Anakoma.
« Dans le souci de rapprocher davantage ces structures des communautés, le gouvernement compte rendre opérationnel dix autres centres d’écoute dès l’année 2022 », a-t-elle rassuré.
« Il s’agit d’un centre que nous consacrons à la lutte contre les violences basées sur le genre. La création d’un centre de prise en charge holistique des personnes qui malheureusement viendront à être victimes des violences basées sur le genre est une initiative en ligne avec les fondements de l’UNFPA dont l’objectif est d’éliminer toute forme de violence ici et dans le monde à l’horizon 2030 », a pour sa part souligné Mme Josiane Yaguibou, représentante résidente de l’UNFPA au Togo.
L’expérience du « One STOP Center » sera dupliquée dans d’autres formations sanitaires du pays, sur la base du succès de fonctionnement du centre pilote d’Adidogomé.
La Rédaction