Togo : L’hôpital de référence « DOGTA-LAFIE » bientôt opérationnel
L’hôpital de référence « Saint Pérégrin » rebaptisé « DOGTA-LAFIE » sera bientôt opérationnel. Lancés en février 2019 par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, les travaux de construction de cette structure sanitaire ultra moderne sont en effet à l’étape de finition. Les premiers tests sont prévus d’ici quelques mois, selon nos informations.
Après plus de trois (03) années de travaux, « Dogta-Lafiè » (Hôpital de la santé en Moba et Nawda, des langues parlées au nord Togo) prend finalement corps, un ouvrage de haut standing dont l’équipement et l’exploitation sont évalués à 25 milliards de F CFA financés en partie par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
L’exploitation et la gestion de l’hôpital seront assurées par la Société de Gestion et d’Exploitation Hospitalière (SOGEHP) qui a procédé vendredi 17 juin dernier, à une opération d’ouverture et d’augmentation de son capital afin de se doter des moyens de sa politique.
« Les dirigeants de la SOGEHP ont opté pour une ouverture du capital aux autres partenaires et opérateurs économiques afin de se doter de moyens adéquats pour répondre aux ambitions et objectifs assignés à l’hôpital de référence DOGTA-LAFIE. Cette opération de levée de fonds qui est confiée à la SGI, doit permettre à la SOGEHP de diversifier l’actionnariat à hauteur de 49,975 % », explique le Ministre Gilbert BAWARA, Président du Conseil d’Administration de la CNSS.
« Le changement de nom participe à la volonté des autorités et des populations d’une appropriation du projet par tous les togolais. ‘Dogta-Lafié’ veut dire Hôpital de la santé en Moba et Nawda. Cette nouvelle appellation valorise nos langues nationales », a pour sa part soutenu Ingrid Awadé Directrice générale de la CNSS.
Pour le fonctionnement de cette nouvelle infrastructure sanitaire, il est annoncé un personnel soignant hautement qualifié avec près de 600 salariés.
La structure est implantée sur un domaine de 60.000m2 sera dotée d’un vaste plateau de consultations et d’interventions. Elle prendra en compte diverses prestations à savoir la médecine, la maternité, la chirurgie, l’obstétrique, la médicotechnique, l’oncologie, le bilan complet, les analyses biologiques de haut niveau, la cardiologie, la neurologie, la traumatologie, l’Imagerie par résonance magnétique (IRM) avec possibilité de télémédecine et de télé-interprétation.
L’infrastructure devra in fine permettre de réduire considérablement non seulement les évacuations sanitaires à l’étranger, mais aussi le déficit de l’offre de santé face à une demande de plus en plus croissante.
David Soklou