De bonnes performances dans la lutte contre le Vih-Sida au Togo
En matière de lutte contre le Vih-Sida au Togo, de bonnes performances ont été enregistrées, en dépit des goulots d’étranglement à relever. C’est ce qui ressort de l’analyse de la revue annuelle des activités de la riposte nationale au Vih-Sida pour le compte de 2021 dans le pays.
Cette revue annuelle est au centre d’une rencontre de deux jours qui a ouvert ses portes ce mercredi 29 juin à Lomé.
Les travaux connaissent la participation de toutes les parties prenantes de lutte contre le Vih-Sida notamment le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les confessions religieuses et tous les autres acteurs de mise en œuvre.
Les discussions vont se focaliser sur le plan stratégique contre le Vih-Sida sur la période 2021-2025, ce qui a été fait en termes d’analyser des performances, ce qui n’a pas marché et les recommandations à formuler afin d’accélérer la réponse nationale contre la maladie.
« En termes de performances, la prévalence actuelle est de 1,9 % contre 2,5 % en 2014, ce qui fait qu’en 05 ans il y a eu une réduction des infections de plus de 50 %. Cela montre que les interventions de prévention qui sont menées permettent d’éviter les nouvelles chez les jeunes et que les nouvelles personnes ne soient pas infectées », a expliqué le Pr Vincent Pitché, coordonnateur du secrétariat permanent du CNLS-IST.
« Notre pays a enregistré une réduction de 56 % des nouvelles infections et de 63 % le nombre de décès lié au Sida (…) ; En 2021, plus de 530.000 personnes ont été dépistées et 14 millions de préservatifs distribués », a-t-il fait s avoir.
Le pays a en outre fait un bon remarquable dans le domaine de soins et traitements : « A la fin de 2016, le nombre de PVVIH sous ARV était 52.230, ce nombre est passé à 81.123 en 2021, soit une augmentation de près de 60 % en six ans. 99 % des PVVIH connaissent leur statut Vih sont sous ARV démontrant la mise en œuvre efficiente de la stratégie ‘’dépister-traiter’’ », a ajouté Pr Vincent Pitché.
Selon lui, les défis à relever concernent le développement des meilleures stratégies afin que les services puissent toucher davantage en cette période post-Covid, les populations notamment les jeunes, les femmes, les transporteurs routiers, les populations clés.
Par ailleurs, des efforts restent à fournir pour parvenir à l’élimination de la transmission du Vih chez les enfants à l’horizon 2025. Le taux de transmission des enfants nés des mères issues du programme de PTME (Prévention de la transmission mère-enfant) en 2021 est en effet de 2,9 %.
Les travaux de ce séminaires ont été ouverts par le secrétaire général du ministère de la santé Dr Kokou Wotobe, en présence du Directeur pays de l’ONUSIDA, Dr Eric VERSCHUEREN.
David S.