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Le projet MULTIPLY pour renforcer la lutte contre le paludisme au Togo

Réduire le taux de décès lié au paludisme à travers un Traitement préventif intermittent du nourrisson (TPIn), tel est le but principal du projet « Recherche universitaire sur le paludisme chez les enfants de moins de deux ans » dénommé « MULTIPLY ».

Officiellement lancé le 21 janvier dernier à Notsè dans le Haho, MULTIPLY consiste à une implémentation du traitement préventif intermittent du paludisme chez les nourrissons pour une durée de 40 mois.

Le projet est initié par l’Université de Lomé à travers le centre de recherche en santé publique avec l’accompagnement financier de l’Union européenne (UE).

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Le coordonnateur du projet explique que le TPIn validée depuis 2010, est une stratégie qui consiste à administrer un médicament bien toléré pendant une séance de vaccination aux enfants âgés de moins de deux ans.

« Avant la mise en place de cette intervention, des enquêtes épidémiologiques, sociologiques et économiques seront réalisées par des enseignants chercheurs de l’UL et des universités partenaires. Nous voulons cette phase concluante pour que la stratégie soit étendue dans tout le pays », a fait savoir Prof Didier Koumavi Ekouevi.

Il a saisi l’occasion pour appeler la population à exprimer son adhésion au projet pour l’atteinte de ses objectifs.

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Il faut souligner qu’au Togo, le test rapide et les médicaments contre le paludisme sont gratuits dans les centres de santé. Pour en finir avec la maladie, des campagnes nationales de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée sont régulièrement organisées.

Selon le dernier rapport mondial sur le Paludisme au Togo, l’incidence du paludisme a régressé de plus de 25 % entre 2015 et 2018 et la mortalité a régressé de 8 % sur la même période. La mortalité spécifique due au paludisme est passée de 0,3 ‰ en 2011 à 0,12 ‰ en 2018. La létalité, quant à elle, est passée de 3,1 % en 2011 à 2,4 % en 2018 chez les adultes et de 6,5% à 3,5% chez les enfants de moins de 5 ans sur la même période.

Cependant, la maladie demeure un réel problème de santé publique dans le pays où la maladie demeure la première cause d’hospitalisation et la première cause de mortalité.

La Rédaction                                             

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