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La lutte contre les médicaments falsifiés demeure une préoccupation

La lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure demeure une préoccupation dans les pays africains. Le trafic de faux médicaments est responsable de plus de 100 000 morts par an en Afrique, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le sujet s’est invité à la 72è session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui se tient actuellement à Lomé dans la capitale togolaise.

« Lutte contre le trafic de médicaments en Afrique : une approche collaborative intégrée » : c’est en effet la thématique abordée au cours d’un panel lors des travaux de cette session.

Le panel a été organisé par le ministère en charge de la Santé du Togo, l’OMS et la Fondation Brazzaville, une structure technique d’appui aux ministères de la Santé des pays signataires de l’initiative de Lomé contre les faux médicaments.

Au rang des intervenants de haut niveau : Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS ; Dr Matshidiso Rebecca Moeti, Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique ; Minata Samaté Cessouma, Commissaire en charge de la Santé, des Affaires humanitaires et du Développement social de l’Union Africaine ; Pr Moustafa Mijiyawa, Ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins du Togo ; Dr Mamessilé Aklah Agba-Assih, Ministre déléguée de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins du Togo et M. Richard Amalvy, Directeur général de la Fondation Brazzaville.

Une image des panélistes lors des échanges

Il s’est agit de réunir les Ministres de la Santé pour partager des informations actualisées et les meilleures pratiques mises en œuvre pour lutter contre les médicaments de qualité inférieure et falsifiés dans les pays africains.

L’évènement vise par ailleurs à présenter les objectifs de l’initiative de Lomé contre les médicaments falsifiés et qualité inférieure (MFQI) et toutes les actions entreprises depuis la signature de la déclaration politique en 2020, ainsi que toutes les autres initiatives existantes sur la lutte contre les MFQI au niveau en Afrique.

Occasion également d’inviter les ministres présents à optimiser la coordination de la lutte contre les MFQI au niveau du continent et à faire des recommandations dans ce sens.

Les travaux ont permis aux participants de mettre en relief la nécessité de renforcer l’Etat de droit et la sécurité des Etats, la mise en place d’une politique d’économie de la santé et l’amélioration de la santé publique.

« Il faut que nos Etats acceptent de mettre ensemble les énergies pour partager des bases de données sur des sources fiables de médicaments de qualité », a indiqué Dr Mamessilé Aklah Agba-Assih, Ministre déléguée de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins du Togo.

Pour ce qui est de l’Agence africaine de médicaments, la commissaire de l’Union africaine en charge de la Santé a annoncé une conférence des Etats parties pour échanger et décider des préalables devant aboutir à son opérationnalisation.

Pour rappel, le 18 janvier 2020, les gouvernements du Congo, du Ghana, du Niger, de l’Ouganda, du Sénégal et du Togo ont signé une déclaration politique, marquant le lancement de l’Initiative de Lomé, dont le principal objectif est de mettre en œuvre des plans nationaux de lutte contre les MFQI avec une action interministérielle et une contribution coordonnée des autorités publiques et du secteur privé.

David S.

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